⚠️ Un départ chaotique, un timing bouleversé

La migration du datacenter de Montpellier devait débuter le 28 avril à 23h00, mais suite à une coupure électrique en Espagne, nos accès distants ont été complètement bloqués. Ce blackout a paralysé les systèmes de contrôle à distance, retardant nos opérations jusqu’au 29 avril à 7h00. Une perte de temps précieuse alors que chaque minute comptait.

Ce retard n’était pas de notre fait : le datacenter du groupe Cogent, qui hébergeait notre infrastructure à Montpellier, a été incapable de rétablir un accès à distance pendant près de 8 heures. Nos équipes ont passé plus de 6 heures au téléphone, avec plusieurs appels simultanés, pour tenter d’avoir un contact fiable et débloquer la situation. Ce silence et cette désorganisation ont directement mis en péril la suite de notre planning, et même notre intégrité physique.

Et malgré ce contretemps majeur, nous n’avons pas changé nos plans. Bien au contraire : nos équipes ont redoublé d’efforts, sans une minute de repos, pour rattraper le retard. 

🚛 Une course contre la montre (et le sommeil)

Une fois la situation débloquée à Montpellier, la migration s’est enchaînée à un rythme effréné. Nos équipes ont travaillé plus de 50 heures d’affilée, sans sommeil, sans pause, en enchaînant démontages, chargements, transports et réinstallations. Chaque minute comptait pour respecter les engagements que nous nous étions fixés.

La fatigue ? Bien présente. Mais jamais un obstacle. Nous avons démonté, transporté, et réinstallé l’ensemble de l’infrastructure Montpellier dans notre nouveau datacenter à Marseille (MRS2), en maintenant au maximum la continuité de service.

📍Toulouse : pile à l’heure, sans une minute de répit

À peine la migration de Montpellier terminée, nos équipes sont directement remontées dans le camion en direction de Toulouse. Après plusieurs heures de route, l’arrivée s’est faite... 10 minutes avant la coupure prévue du datacenter.

Là encore, aucun temps mort. Aucun répit. Nous avons enchaîné immédiatement la deuxième migration, avec la même rigueur, la même énergie, et toujours sans marge pour nous reposer. Et malgré cette pression, nous avons respecté les délais de la migration de Toulouse.

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🎬 Les coulisses d’un chantier titanesque

Ce que beaucoup ne voient pas, c’est l’incroyable travail de préparation en amont qu’a nécessité une telle migration. Déplacer deux datacenters complets ne s’improvise pas — c’est le fruit de mois, voire d’années de planification rigoureuse, de veille technologique, et de coordination humaine à grande échelle.

🔍 Anticiper chaque variable

Tout a commencé bien avant avril 2025. Nous avons analysé, testé, et simulé chaque scénario possible, des plus optimistes aux pires cas de figure. Cela incluait :

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• La création de plans de rollback complets, prêts à être déployés en cas de pépin.
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• L’élaboration de scénarios de repli et de continuité, afin d’assurer une transition fluide même en cas d’imprévu critique.
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• Des tests de charge poussés sur les nouvelles infrastructures pour valider leur tenue en conditions réelles.
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• Une duplication méticuleuse de la configuration des serveurs, afin de garantir une remise en ligne rapide et sans erreur.

Chaque étape a été testée, chronométrée, répétée. Car pour nous, la performance n’a de valeur que si elle repose sur la fiabilité.

🤝 Des partenaires alignés, des discussions sans fin

Cette opération a aussi impliqué de très nombreux échanges avec nos partenaires :

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• Des rendez-vous techniques à la chaîne avec notre nouveau datacenter à Marseille.
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• Des négociations avec les opérateurs télécoms, fournisseurs de transit IP, et points d’échange pour garantir un raccordement optimal.
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• Une résiliation planifiée de nos contrats avec les anciens datacenters, tout en conservant une marge de sécurité pour la bascule.

Même la logistique a été pensée dans ses moindres détails : transport du matériel, chronologie des démontages, ordre de priorité dans les racks, organisation du convoi... tout a été millimétré.

🔧 Une migration pensée comme une opération chirurgicale

Nous avons abordé cette migration comme un acte de haute précision. Le moindre faux pas pouvait affecter la disponibilité de nos services, ce que nous avons refusé catégoriquement.

D’où notre approche :

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• Sécurisation et audit de chaque baie et équipement avant démontage.
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• Contrôles croisés sur les numérotations, inventaire matériel, câblages.
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• Répétition des phases critiques, comme la reconnexion réseau ou les vérifications de routage.

Pendant que certains dormaient, nous étions là — en train d’ajuster, de reconfigurer, de vérifier encore et encore, pour que chaque serveur redémarre comme si de rien n’était.